lundi 2 novembre 2009

Le jardin des Justes du Monde de Padoue- 2ème épisode

.....Ivanka Sukur, une femme qui est restée veuve pendant le siège de Sarajevo, pendant la guerre des Balkans et Elvis, l’enfant qui avait à peine 1 ans et demi (et qui est aujourd’hui un jeune homme de 17 ans), que Ivanka a sauvé d’une mort sûre en 1993 en Bosnie-Herzégovine. Il y avait en outre tous les autres personnages dont je vais vous parler par la suite.
La cérémonie en l’honneur des Justes était prévue pour le dimanche matin à 11h30 environ. Mais, le samedi, on avait convenu avec Filippo Pittarello, qui fait partie de l’équipe de Beppe Grillo, de réaliser une interview pour le blog, devant la basilique de Saint Antoine de Padoue. Ainsi, vers 10 heures, on est allé « devant le Saint » (comme on dit à Padoue) et l’on a fait l’interview, qui sera publiée dans quelques jours sur le blog de Beppe Grillo, le site le plus visité en Italie et le septième site le plus visité du monde! www.beppegrillo.it.

À 11 heures, on est allé au Jardin des Justes, qui se trouve dans la rue Forcellini. Le lieu où se trouve le Jardin des Justes du Monde confine avec une chaussée. Le Jardin va continuer le long de cette chaussée et, en suivant le cours du fleuve Bacchiglione, va arriver à la Mer Adriatique, en créant ainsi un Chemin des Justes. À l’entrée du Jardin, on trouve un mur en fer où ressort l’écriture “On peut toujours dire oui ou non”. De l’autre côté de la rue, on voit le Musée de l’Internement et le Temple de l’Interné Inconnu. Par cette disposition de ces deux monuments, Padoue veut donc rappeler les victimes des lagers et des camps de concentration d’un côté et, de l’autre, les personnes qui, dans l’horreur du génocide, ont fait un choix : ils ont sauvé des vies humaines au lieu de tuer, ils ont dit oui à la non-violence et non à la violence, ils ont dit oui au courage et à la dignité du bien et non à la banalité du mal.














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